La Crypte néogothique
Couvrant l’ensemble de la superficie de la Cathédrale, la crypte est partagée en deux ensembles distincts édifiés avec des techniques bien différentes ; la Crypte moderne qui abrite le Centre d’Art Sacré de Lille et la Crypte néogothique, ce qui en fait l’une des plus vastes cryptes d’Europe (2500 m²).
La Crypte néogothique construite en briques rouge et en pierre blanche est un vaste espace voûté qui court sous les chapelles, le chœur et le transept.
Au chevet, dans la Chapelle absidiale souterraine, est installé un trésor du XVIIe siècle, la pierre tombale de Jean LE VASSEUR, Mayeur de la Ville de Lille qui en 1634 consacre la Ville à Notre-Dame de la Treille en l’élevant au rang de Cité mariale. Sur le modèle de ce sépulcre, des dizaines de cénotaphes néogothiques couvrent les murs et font mémoire des principaux donateurs qui ont financé sa construction. Ces pierres blanches ou noires sont décorées de scènes du Chemin de la croix, de martyrs ou de scènes historiques.
La Crypte néogothique abrite également de vrais tombeaux. Ainsi, y reposent des évêques de Lille, Mgr Henri VANDAME (1858 – 1937) Chapelain de la Cathédrale et Philibert VRAU et Camille FERON-VRAU, deux industriels lillois qui ont beaucoup œuvrés à l’édification de la Cathédrale et de l’Université Catholique de Lille.