Chapelle Notre-Dame de la Treille

Cette chapelle inspirée par la Sainte-Chapelle de Paris se veut un écrin de lumière pour la statue de Notre-Dame de la Treille et le Très Saint-Sacrement.

Élevée à partir de 1856, elle est achevée en 1897.

Les onze grandes verrières, les colonnes détachées du mur à la tribune le tout, sous des voûtes de 17 m, donne à la chapelle de la Vierge une grande légèreté. Les mosaïques représentent douze femmes de l’Ancien Testament, alors que les verrières relatent la vie de la Vierge Marie et l’histoire de Notre-Dame de la Treille.

L’allée centrale présente la cité bénie de Lille, cité religieuse et militaire, universitaire et industrieuse, qui reçoit la lumière de la Treille.

L’autel de bronze doré (1897) est quant à lui une représentation de l’Incarnation et de la Rédemption, donnant à découvrir le rôle de Marie dans ces mystères. L’autel lieu du sacrifice est surplombé par un calvaire. Au pied de la croix, Marie devient la mère adoptive de toute l’humanité incarnée par Saint-Jean. Le sacrifice se complète par la Communion qui est don de la Vie. La porte du tabernacle montre Saint-Jean présentant à la Vierge la sainte hostie.

Dans l’habitacle au dessus de l’autel, la statue de Notre-Dame de la Treille réalisée par Marie Madeleine Weerts, est portée par trois saints pèlerins : saint Thomas Becket, saint Louis et saint Bernard. La mosaïque au sol du sanctuaire met aux pieds de la Vierge toute la Création : les quatre éléments, les astres et le règne animal.

La table de communion posée en 1901 porte six statues. Les trois premières sont des personnages de l’Ancien Testament annonçant la sainte Eucharistie : Melchisédech, Ruth et Elie. Les trois autres glorifient le Sacrifice : sainte Julienne, saint Thomas d’Aquin et sainte Marguerite-Marie.

Si vous venez découvrir cette merveille architecturale qu’est la chapelle Notre-Dame, n’oubliez pas qu’elle est un lieu de prière où le silence est de mise. La visite en est impossible pendant les offices.

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