SAINTE FACE & Makis YALENIOS – Saison Estivale 2024

 

Du 15.06 au 15.09

      Samedi – Dimanche de 14H00 à 18H00

Fermé le 16 juin

 

Cet été, le Centre d’Art Sacré de Lille a décidé de s’inscrire dans l’hommage rendu par plusieurs institutions de notre région à un grand artiste du Nord, en mettant en lumière les « Visages du Christ » dont les deux toiles froissées de Ladislas KIJNO qu’il a la chance de conserver dans sa collection.

Grâce à cette thématique iconographique, il poursuit sa mission de mise en valeur de la richesse de ; La Collection de la Passion. Ces toiles et ces sculptures, nous parlent toujours de cette Humanité sombre et souffrante du XXème siècle et de cette génération d’après-guerre qui aspire à un futur irradiant de paix.

Ces artistes pour la plupart athées ou agnostiques s’inspirent ici des passages des évangiles de la Passion du Christ pour nous exposer une thématique universelle et intemporelle celle de la souffrance vécue dans la chair par tout être dans sa condition d’Homme et tout cela en nous engageant vers l’avenir avec un regard optimiste et rempli d’espérance sur notre Humanité.

 

– Artistes exposés –

BASELITZ, CASTELLI, CORPET, DE CHAMPRIS, GRUBER, KIJNO, LINDTROM, LUKASCHEWSKY, MERZ, OCTAVE, PAGNY (dépôt), POUPEL, PRASSINOS, SILVAIN, WEISS.

 

– Mais aussi … –

ALQUIN, GARNIER (dépôt), FERAUD, HENRIO (dépôt), KAEPPELIN, ROULLAND (dépôt), WARHOL et ROSINI DI SANTI (dépôt).

 

 

Plaie sois et or II, MAKIS YALENIOS

 

Cet été, le Centre d’Art Sacré de Lille a la joie d’exposer, à nouveau, l’installation réalisée en 2022 par l’artiste grec Makis YALENIOS et qui a été exposée au printemps dernier dans le cadre de la #8 édition de son festival d’art sacré contemporain LES NUITS DE LA CRYPTE.

 

« Plaie sois et or II » fait partie d’un ensemble de trois installations, chacune d’elles déclinant ce qui est source, condition et force d’inspiration dans le travail de l’artiste : nos « paysages » désolés, nos fissures, fêlures, failles et blessures à « repriser », dans un geste de restauration lent, répétitif et laborieux.  Dans l’œuvre présente, Makis mets en résonnance cette thématique avec l’iconographie de la Passion, tout particulièrement avec la représentation du corps du Christ sur la prédelle du retable d’Issenheim de Matthias Grünewald (1512-1516). Il s’agit d’une représentation d’un Christ défiguré, violenté, mettant en avant non pas la souffrance de l’Homme-Dieu mais la souffrance humaine*.

* Le retable (polyptique composé de huit panneaux peints et d’une caisse sculptée présentant des épisodes de la vie du Christ et de Saint Antoine) est exposé au musée Underlinden de Colmar que je remercie pour le prêt du visuel de la prédelle.