Projet de Jumelage avec la Cathédrale de Tournai

Vers un jumelage avec la Cathédrale Notre-Dame de Tournai …

 

UNE DEVOTION SECULAIRE A NOTRE-DAME DE LA TREILLE LIE LILLE A TOURNAI.

 

Pendant tout le Moyen-âge et jusqu’à la Révolution Française, Lille dépendait du Diocèse de Tournai et de nombreux tournaisiens priaient déjà la Vierge miraculeuse de Lille.

Mais c’est au XVIIe siècle, que les liens se renforcent, plusieurs bourgeois de la ville de Tournai décident de remercier la Sainte Vierge sous le vocable lillois de Notre-Dame de la Treille, pour la paix scellé entre la France et l’Espagne suite au mariage de Louis XIV Roi de France avec  Marie-Thérèse, fille de Felipe IV d’Espagne.

Le clergé tournaisien est d’autant plus favorable à cette idée que le curé de l’église Saint-Nicaise, Jacques D’AUDENARDE, est originaire de Lille.

De plus, l’évêque de Tournai, François Vilain DE GAND, voue lui-même une dévotion particulière à la Vierge de Lille. Dès 1646, il s’est affilié à la Confrérie lilloise de Notre-Dame de la Treille et place même son diocèse sous le patronage du vocable marial lillois. Il va désigner quatre personnalités pour ériger la Confrérie tournaisienne en l’honneur de la Sainte Patronne de la Ville de Lille – deux clercs et deux laïcs – l’abbé de Cysoing et un chanoine de la Cathédrale de Tournai ainsi que Jean D’ENNETIERES Chevalier-Seigneur de Beaumé et Charles de MONELLE Seigneur de l’Espinoy.

La confrérie est avant tout voulue comme une confrérie de pèlerins. En 1659, l’érection de la confrérie est l’occasion d’un impressionnant pèlerinage au sanctuaire lillois, les écrits de l’époque parlent de plus de 3 000 pèlerins venus à Lille de la Paroisse Saint-Nicaise.

En 1769, à la suppression de la Paroisse Saint-Nicaise, la confrérie passa à la Paroisse Saint-Quentin puis, en Janvier 1782, à la Paroisse Sainte-Margueritte. Supprimé en 1786, il faudra attendra presque un siècle plus tard, pour que la confrérie soit remise à l’honneur et de nouveau érigée canoniquement en 1864.

Au XVIIe siècle, dans les années qui suivirent l’érection de la confrérie tournaisienne, ses membres décidèrent de faire réaliser une copie de la statue miraculeuse de Notre-Dame de la Treille pour pouvoir la prier quotidiennement dans leur paroisse.

 Ils confièrent cette délicate mission à Hermès VOLCART orfèvre tournaisien qui acheva de réaliser la belle statue en argent qui se trouve aujourd’hui encore dans l’église Saint-Quentin de Tournai sur la Grand Place.

C’est pourquoi, aujourd’hui, nos deux cathédrales ont décidé d’œuvrer à un jumelage en se rappelant notre histoire et en renouant avec les liens fort qui nous unissent depuis des siècles sous la protection filiale de Notre-Dame de la Treille.

 

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