Les portails

Portail Nord dédié à Saint Joseph.

Le portail septentrional est voué à saint Joseph, qui occupe ici le pilier trumeau. Il est entouré de Melchisédech, Enos, Adam, Abel, Noé et Aaron.

Le tympan met en scène Joseph dans la Bible dans sa partie inférieure, au dessus il présente Joseph dans les Évangiles et enfin célèbre, au sommet, la gloire du patriarche.

La voussure est, comme sur le portail sud, peuplée de 42 figures dont 40 sont les aïeux du Christ depuis le roi David. Il s’agit là d’une exacte mise en image de la généalogie du Christ décrite par saint Matthieu. Curiosités, les deux figures les plus à l’extérieur au bas de la voussure, représentent et opposent l’Église triomphante et la Synagogue déchue les yeux bandés et l’étendard brisé.

 

Portail Sud dédié à Saint Eubert

Le portail saint Eubert place en son centre, sur le pilier trumeau, le patron en second du diocèse de Lille, entouré d’autres saints évangélisateurs de la région : Eleuthère, Quentin, Piat, Chrysole, Martin et Eloi.

Le tympan présente la vocation d’Eubert, les guérisons miraculeuses attribuées à ses saintes reliques, la découverte de son corps en 1230, ainsi que l’apothéose de ce saint dont l’existence n’est avérée que par la légende et la foi qu’elle suscite. Une certitude toutefois, il n’était pas évêque comme le dit la tradition et comme l’a représenté le sculpteur.

Les trois arcs de la voussure quant à eux hébergent 42 saints martyrs des dix premières persécutions. L’une des curiosités de la Cathédrale se trouve à la gauche de la figure de Dieu le Père : saint Achille y est représenté sous les traits de Achille Cardinal LIENART (évêque de Lille de 1928 à 1968).

 

Portail Ouest dédié Notre-Dame de la Treille (1997-1999)

Le grand portail ouest est l’œuvre de Georges JEANCLOS (1933-1997). Ce portail de verre et de bronze reprend le thème d’une treille de ceps sur laquelle s’accrochent des groupes de dormeurs naïfs et priants repliés sur eux-mêmes à demi-voilés. Les deux battants se rejoignent sur un pilier trumeau, arbre de vie ou colonne de larmes, portant une Vierge enfantine et invitante.

Soucieux de réconcilier l’Ancienne et la Nouvelle Alliance, il incorpore dans les drapés de ses créatures de bronze une antique prière juive. Georges JEANCLOS ne voit pas son admirable œuvre terminée. Il s’éteint, lui l’israélite, en façonnant jusqu’au terme de ses forces la statue de la Vierge visible dans le chœur.

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