La chapelle Jeanne d’Arc

La chapelle de sainte Jeanne (1904), originellement envisagée pour le vocable de saint Louis, est élevée aux gloires royales des trois dynasties qui firent la France et à la résistance face aux attaques de la République. Le maître autel n’est il pas une forteresse inexpugnable ? C’est le très royaliste chanoine Delassu qui a conçu la chapelle ainsi.

Sur la porte du tabernacle le Christ-berger caresse sa brebis préférée : la France éternelle.

Sur le pavage, la colombe de l’Esprit apporte la Sainte Ampoule qui servit au baptême de Clovis, c’est-à-dire à celui de la France, et au sacre de tous ses rois jusque Louis XVI, roi martyr représenté au sommet d’une des mosaïques murales.

La statue de Jeanne ne porte pas d’auréole. En effet lors de son érection Jeanne n’est pas encore une sainte, elle n’est que vénérable. Elle est canonisée en 1921. La statue porte en revanche une épée. La chose est somme toute banale pour une image de la bergère en armure. Cette épée a appartenu au capitaine Magniez qui, en son âme et conscience, refusa en 1906 de pénétrer dans une église pour procéder aux inventaires prévus par la loi de séparation de l’Église et de L’État (1905). Il fut sanctionné mais devint le héros de l’opinion catholique.

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